C’est parce que, à l’AIRAP, nous pensons qu’il n’est pas normal de mourir à 16, 20 ou 21 ans (ou plus) dans un chalet à cause d’une avalanche non signalée que nous avons décidé, au delà des actions entreprises, sans relâche depuis 6 ans, auprès des pouvoirs publics, aux niveaux national, régional, départemental et communal, de développer nos actions à travers Facebook.

Chacun, à la montagne, a droit à une information qui lui est cachée, sciemment, essentiellement parce qu’elle dérange le confort et les intérêts d’élus ( au sein de l’ANEM, Association nationale des élus de montagne), qui ont décidé une fois pour toutes de tout faire pour que ne soient pas cartographiées les avalanches rares mais très destructrices qui régulièrement emportent des parties de villages et tuent des personnes qui attendent, en sécurité dans leur chalet pensent-elles, que les conditions météorologiques s’améliorent.

Xavier Bourdais avait 21 ans, Fanny Cuvelier, son amie de cœur, 20 ans, Kevin Delaunay, 16 ans, quand ils sont morts le 9 février 1999 à Montroc (Chamonix) avec 9 autres personnes, à l’intérieur d’un des  5 chalets occupés  parmi les 17 détruits par une avalanche urbaine.

Pour certains d’entre vous, c’étaient vos amis, ou les amis de vos amis.

L’avalanche n’était pas cartographiée comme elle aurait dû l’être. L’Etat avait mal fait son travail. Certains, à Chamonix, le savaient mais sans doute qu’un terrain à bâtir vaut cher…A Val d’Isère il y  avait eu 39 morts en 1970. A cause de Xynthia, en 2010, 56 morts pour les mêmes types de raisons.Il existe aujourd’hui, dans 292 communes de montagne où vous ou vos amis, peut-être, allez skier, 1429 secteurs construits, avec autorisations « officielles ».

 Ces secteurs, depuis 2006 sont clairement identifiés par l’Etat lui-même comme n’affichant pas, dans leur immense majorité, le degré réel de risque d’avalanche (les SSA,H : Sites sensibles aux avalanches en secteur habité). Ils ne sont  pas cartographiés correctement.

L’AIRAP se bat depuis 6 ans pour :

–       faire réaliser ces nouvelles cartographies des secteurs à risque, et la mise en œuvre par les « politiques » des mesures précises proposées par les propres services spécialisés de l’Etat.

–       pour l’information des personnes qui se rendent à la montagne, et qui n’ont aucune raison de mourir un jour dans leur logement simplement parce que ceux qui sont en charge de la sécurité n’auront pas fait leur travail.

Merci de nous rejoindre, de devenir fan de notre page « Airap, avalanches urbaines ». Vous y trouverez, en particulier, la liste alphabétique des 292 communes concernées avec les noms des 1429 secteurs à risque en zone habités, les SSA,H.

Merci aussi de relayer cela auprès de vos amis. L’AIRAP doit prendre du poids, elle en a déjà beaucoup, pour être encore mieux entendue.

 

 


 

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