Au bout de 14 ans, 2001, année de la prescription d’un nouveau PPR Avalanches (plan de prévention des risques) à Chamonix, suite au drame de Montroc qui avait fait 12 victimes le 9 février 1999, Chamonix aura enfin un PPR A que l’on pourra qualifier d’exemplaire.

Il est intéressant d’en retracer, brièvement, les étapes:

        – 2001- prescription d’un nouveau PPR A de Chamonix

1. avril 2007- mise en enquête publique du projet de PPR, réalisé par le RTM
2. août 2007- contestation de ce PPR par l’AIRAP, qui, après avoir fait faire par un expert renommé en nivologie une analyse du dossier, demande que soient revus et/ou corrigés 52 des 117 secteurs d’avalanches en zone habitées de la commune
3. mars 2008- tentatives de conviction de la DDT 74 (Direction départmenetale des territoires) qu’il y a lieu de prendre en compte la demande de l’AIRAP
4. 2008- test contradictoire accepté apr la DDT pour regarder 3 des 52 secteurs contestés, choisis d’un commun accord entre la DDT 74, le RTM, l’expert à l’origine de cette contre-expertise et l’AIRAP
5. juin 2010- concomitamment, signature du PPR A prescrit en 2001 et décision officialisée de nommer un collège d’expert pour réétudier les 52 couloirs
6. août 2012- nomination de 4 experte internationaux, le groupememnt BBCM
7. mars 2013- remise par lBBCM d’un prérapport recommandant l’analyse approfondie de 27 des 52 couloirs, des modifications mineurs sur 13 des 23 couloirs autres et se déclarant dans l’impossibilité, au vu des connaissnaces actuelles, d’ajouter des commentaires sur les secteurs de Taconnaz et du Brévent.
8. septembre 2014- remise par BBCM des conclusions défintives sur les 27 couloirs étudiés
9. décembre 2014- validation des modifications mineures sur les 13 couloirs du pré rapport
10. février 2015 ouverture de l’enquête publique sur le PPR A
11. mars 2015- clôture de l’enquête publique
12. mai 2015- approbation annoncé par le préfet 74 du PPR A

Il est intéressant de noter que ce PPR A reprend intégralement les recommandations du Guide méthodologique avalanches (à l’exception de la couleur jaune pour les secteurs d’aléas exceptionnels remplacée par du bleu clair…des gouts et des couleurs)

Chamonix sera ainsi la 17ème commune de France a adopter ce concept intelligent d’avalanche exceptionnelle, retenu par la DGPR (MEDDE), les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture associés à des experts internationaux et aux experts de l’époque, toujours en place pour Chamonix, des deux plus importnatyes communes de France en matière de risque d’avalanches, Chamonix et Val d’Isère. Leu rôle de ces derniers, hommes de terrains eux aussi, a été essentiel, bien sûr, pour faire adopter définitivement ces mesures.

Par ailleurs, Chamonix dispose depuis 3 ans d’un automate d’alerte performant qui permet d’averttir les occupants de secteurs sensibles, propriétaires ou locataires, qu’ils séjournent pour ine journée, une semaine ou à longueur d’année, de la conduite à tenir encas d’alerte, confinement, évacuation,etc.

16 ans après le drame de Montroc, Chamonix, commune modèle pour un grand nombre de communes de France. Les skieurs peuvent venir sans inquitéudes, ce qui n’est pas le cas de beaucoiup de grandes stations de ski françaises. Parmi les plus connues, on peu citer:

Val d’Isère,                             Tignes,                                    Les Deux Alpes,

Pralognan,                              Serre Chevalier,                   Les Arcs,

La Plagne,                               Les Menuires,                        Méribel

Val Thorens,                          Les Gets,                                 Saint-Gervais les Bains

Bagnères de Bigorre,         Valloire,                                   Valberg,

Montgenèvre,                        Villard de Lans,                     Morzine,

Avoriaz,                                   Praloup,                                  etc…

Danger mortel à y résider puique la localisation des secteurs dangereux n’a pas été effectuée. Il ne s’agit pas ici de précaution mais tout simplement de prévention