Rapport de l’Inspection générale de l’environnement, rendu au Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement de l’époque (Madame Voynet, ministre), aujourd’hui, le MEEDDM (Monsieur Borloo, ministre), ce document aborde cette nécessité de mieux cadrer certains risques. C’est cette absence de cadrage qui est, en partie, responsable des conséquences meurtrières de l’avalanche de montroc
Ce rapport est annexé,in extenso.
Dans ses conclusions, il souligne, en particulier, page 19:
« A moyen terme, la mission insiste sur :
• la nécessité d’écrire comme cela a été fait pour d’autres aléas, la méthode de définition
de l’aléa de référence, (caractéristiques, période de retour). Dans cette optique, l’atelier
« aléa » prévu dans le programme de recherche du MATE/RIO, ne doit pas être encore
retardé pour des raisons administratives. La pratique, pour l’aléa, à Chamonix semble
avoir été l’événement historique ou le centennal, comme en Italie ; en Suisse c’est le
tricentennal, en Norvège, le millennal, en Islande, le décamillennal (dans ce dernier cas,
on raisonne en risque de mort, non en risque d’atteinte à une construction).
• la nécessité d’être très clair sur la définition de « zones bleues » (prise en compte ou non
du phénomène aberrant, comme dans l’approche suisse).
• la nécessité d’élaborer une position sur les marges de sécurité à prendre dans les
cartographies et les évaluations, comme cela est pratiqué à l’étranger (cf. note en
annexe 8).
• la mise en chantier immédiate d’un guide méthodologique pour les avalanches préconisé
en II.4.2., possible grâce à la compétence acquise par la DPPR dans la réalisation des
« guides méthodologiques » par risque. Il est clair qu’il s’agit ici de rechercher un
consensus à connaissance constante, sans recherche complémentaire. Le délai d’un tel
travail est de dix huit mois à deux ans. »