La France a présenté au CIO, Comité international olympique, pour la candidature d’Annecy aux Jeux olympiques d’hiver en 2018, un dossier qui occulte un aspect fondamental, celui de la sécurité des personnes qui devraient participer ou assister à ces jeux dans la vallée de Chamonix.

L’esprit de Pierre de Coubertin est trahi  par ceux qui devraient le défendre.

L’AIRAP donne, sur son site internet et sur d’autres, toutes explications à ce sujet et précise les actions qu’elle a entreprises à ce jour pour modifier cet état de fait.

Elle le fait par ces canaux en ayant le sentiment d’avoir exploré, depuis plus d’un an, toutes les voies bilatérales possibles de la concertation et de l’échange avec les pouvoirs, politique et administratif, concernés par cette question ; pour qu’ils puissent prendre conscience de leurs responsabilités face aux missions qui sont les leurs dans ce domaine et agir en conséquence.

Les affaires du « sang contaminé », du Médiator » et de « Xynthia » montrent malheureusement la nature des fonctionnements ou dysfonctionnements qui conduisent à des drames. Il en est de même pour les avalanches de Val d’Isère (39 morts) et de Montroc (12 morts) : Ils savaient et ils n’ont rien fait.

Dans le cas des JO, ce sera : Ils savaient et ils n’ont rien dit; ils savaient et ils n’ont rien fait.

Le lecteur, quant à lui, se forgera son opinion. Il pourra le faire à partir

  • de la note de la DGPR sur ce sujet (lire l’article associé)
  • de la note rédigée par l’AIRAP sur ce sujet ( lire l’article associé)
  • des copies de la plupart des courriers adressés, généralement à la suite de rendez-vous tenus (lire l’article associé où ils sont repris).

 

Si certains propos étaient jugés par certains lecteurs concernés, inexacts ou imprécis, l’AIRAP remercie par avance ceux-ci de bien vouloir le lui dire de manière à ce qu’elle puisse modifier tel ou tel aspect de cette présentation.

1° Note de la DGPR (MEEDDM),  « projet de cahier des charges », lire l’article associé

Cette note de la DGPR prouve la parfaite connaissance de cette grande Direction du Ministère de l’Ecologie et du Développement durable, en charge, très spécifiquement, de la prévention des risques (et donc de son ministère de tutelle) du fait que le PPR de Chamonix comporte des insuffisances suffisamment graves pour qu’elle juge nécessaire de faire réexaminer une quarantaine de couloirs (listés dans le rapport de l’AIRAP) par une Commission ad hoc.

C’est en toute connaissance de cause, mais en toute bonne foi, que le Préfet de la Haute-Savoie a décidé, à l’époque, de signer le 26 mars 2010 un PPR (Plan de prévention des risques) qu’il savait insuffisant, sachant que cette Commission allait être activée dans le mois qui suivait.Le nouveau préfet a hérité d’une situation qui le met dans une position insoutenable puisqu’il sait que cette Commission n’a jamais été activée.

Le maire de Chamonix est dans la même situation.

Ils ont, néanmoins, participé à l’élaboration et à la promotion active du dossier de candidature de la France aux JO de 2018.

Lorsque la DGPR écrit, dans ce projet de cahier des charges, que  « les services de l’Etat ont modifié, à la marge, le contour de quelques couloirs sans recourir à une nouvelle expertise », elle fait preuve d’une appréciation de la réalité tout à fait stupéfiante.

En effet, un des couloir d’avalanches modifiés, les Glaciers (ou les Pélerins) incorpore dorénavant 110 logements supplémentaires parmi lesquels: une auberge de jeunesse, un groupe scolaire, un Centre de travailleurs sociaux, des HLM et de nombreux appartements et chalets. Quelques centaines de personnes concernées! Une modification à la marge…

2° note de l’AIRAP du 23 mai 2011 intitulée:(lire l’article associé)

Avalanches, Chamonix et les JO, un dossier de candidature inacceptable

  1.   les faits
  2.   de quoi s’agit-il?
  3.   les conséquences
  4.   actions en cours et à venir
  5.   une solution simple et évidente

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Courriers à l’Administration

Vous trouverez, en courriers joints, la quasi totalité des courriers adressés aux différentes instances administratives et politiques sur ce sujet depuis un an qu’il a été décidé au Ministère de l’Ecologie et du Développement durable de ne pas activer la Commission de réexamen de la quarantaine de couloirs d’avalanches de Chamonix.      

Avalanches, Chamonix et les JO, un dossier inacceptable

L’AIRAP présente, dans le détail, à travers une note concrète la situation dans ce domaine et son caractère inacceptable      

Note de la DGPR, importante et stupéfiante

Par cette note, la DGPR reconnait bien le fait qu’il est nécessaire de nommer une Commission de réexamen. En même temps, elle fausse le contexte de l’expertise d’une manière stupéfiante.      

 

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