Le Maire de Chamonix, fidèle à la position prise par son prédécesseur, se refuse à prendre acte du fait qu’aujourd’hui les zones jaunes existent sur son territoire. Sa responsabilité est cependant engagée depuis qu’il en a eu connaissance en janvier 2007 lorque l’examen du PPR a été effectué au sein du Conseil municipal.
La Commission de sécurité, dirigée par un adjoint au Maire, prend en compte, dès à présent, nous l’espérons, la cartographie qui les indique (voir en pièce jointe courrier de l’AIRAP qui lui en a fait la demande).
Le Maire de Chamonix, en 2003, marquait son attachement à assurer la sécurité dans sa Commune, en particulier en y opérant les évacuations nécessaires (voir interview de M. Charlet en avril 2003 – Annales des Mines).
Ci-joint,
-courrier de l’AIRAP au président de la de Commission de sécurité de Chamonix demandant la prise en compte, dès à présent, des cartes du PPR en cours d’approbation.
-extrait de l’interview en 2003, de M. Charlet, ancien Maire, dont un des adjoints de l’époque est le Maire actuel. Constance et politique sont-elles des notions compatibles?
A propos de l’avalanche de Montroc en 1999, il déclare, en plein accord avec son adjoint, aujourd’hui le nouveau Maire :
« C’est pourquoi il nous faut étudier l’ensemble des 120 couloirs d’avalanches de la vallée sous l’angle de ce risque particulier. »
« Ce qui est certain, c’est que nous ne restons pas sans rien faire. Au moindre risque d’avalanche, je fais évacuer les habitations situées dans les zones sensibles. La semaine dernière, par exemple… »
« Dans les actes notariés, nous avions déjà pour habitude de préciser l’exposition aux risques de la zone où est situé le bien. »
Aujourd’hui, comme c’était déjà le cas en janvier 2008, sous le règne de l’ancien maire, le Maire décide d’occulter l’existence de ces zones sensibles, les zones jaunes, pour ne pas avoir à évacuer…..
Documents à télécharger :
courrier à la commission de sécurité de Chamonix- 28 janvier 2008
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